| Sujet: I'm the only one and I walk alone ✓ libre. Sam 13 Aoû - 15:39 | |
| I'm the only one and I walk alone
Springfield, jolie ville et surtout très étrange. J'aime bien me balader dans ses ruelles animés pendant mes pauses ou mes jours de repos, quand je ne travaille pas pour payer ma maison, très calme et paisible située en plein cœur de l'un des quartiers les plus déjantés de la vile. J'aime ce quartier, j'aime cette ville, j'aime ma nouvelle vie loin de mon ancienne routine et surtout, j'aime être loin d'elle. Ma mère a empoisonnée mon existence du début à la fin en m'imposant des règles frôlant la stupidité. Je ne souhaite pas en parler, de mon passé et de ma mère. Enfin, de ce qui me servait de mère. Mon père, je ne l'ai jamais vue et je n'ai jamais eu le cran de le rechercher pour le voir. Savoir que mon père est en vie, qu'il est surement pas très loin de moi, ça m’effarait et je ne comprendrais jamais pourquoi. Ici, j'ai rencontré quelques personnes mais pas l'amour, ni même une véritable amitié. J'ai des amis, mais pas de meilleurs amis et ça me blesse. Je me sens assez seule et pas vraiment aimée, mais je garde la tête haute et le sourire au dessus des oreilles. Serveuse dans un bar au allure des années 50, je ne créer aucune affinité avec mes clients, mais cela veut t-il dire que je ne dois fréquenter aucuns habitants ? Non, mais seulement je dois faire la différence entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Je ne dois pas donner de boissons gratuites et je dois rester autoritaire et sérieuse. De temps en temps, je ris aux blagues salaces de mes clients, je partages des ragots insolites avec mes clientes qui n'ont pas leur langue dans leurs poches, je me conduis en une véritable commerciale tout en gardant mon humanité.3
19heures, fermeture du café. Je fus la dernière à sortir de ce batiment. Clefs dans le sac, je me dirigea en direction de chez Moe's, histoire de me détendre avec une bière Duff à la main, c'est la spécialité de la ville. C'est cinq minutes après que je fus devant la porte du bâtiment et je rentra sans fixer les regards qui se sont posés sur moi au moment où j'ai posé un pied sur le sol de ce bar. Je m'installa sur une chaise haute du bar et j commanda donc cette fameuse bière. Les mêmes questions trottaient à la tête de ses personnes me fixant comme si j'étais une intrus : Que fais t-elle ici ? Comment une aussi belle femme arrive à se retrouver ici ? Est-ce un transsexuelle ? Oui, toutes les questions, même les plus improbables, me sont posés. Je pris ma bière et je décida de me rendre au billard, histoire de faire une partie. Même seule, j'arrive à m'amuser et à me détendre. Je pris le triangle et je mis les boules dedans puis j’enlevai le triangle pour pouvoir jouer. Queue de billard en main, je tira dans le tas à la l'aide la boule blanche. Rien telle qu'une petite partie de ce jeu très américain pour oublier les ennuis du train train quotidien.
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