Je levais les yeux vers le ciel. Bien il faisait beau, tant mieux. Nous passerions une bonne journée et avec le soleil, ouah, du jamais vu ! les gens commençaient à arriver, en famille, du genre groupé-serré. Les gosses criaient, se battaient, les grands frères et sœurs faisait semblant que ça les ennuyait de venir au parc d'attraction avec les mioches mais ils cachaient mal leur joie.Et les parents, réellement dépités suivaient leurs rejetons avec l'air de se dire que l'intérieur d'un four c'est bien plus calme. La porte de Duffland était bloquée tant il y avait de monde qui voulait rentrer, et dire que ce n'était ouvert que depuis une heure. Je soupirais, je n'aimais pas quand il y avait trop de monde, ça m'oppressait. mais c'était de ma faute, j'avais choisi le lieu de nôtre rendez-vous. J'aurais me douter qu'un samedi ça allait être bondé. Et puis évidemment j'avais pris le mauvais bus et j'étais arrivée en avance. On avait rendez-vous à 12h et il était 11h50. Encore dix minutes à attendre Lou. Ah Lou, ma grande Lou. Ma conseillère personnelle en matière de keum, comme on disait. C'était un peu ridicule, mais tellement pratique. Depuis ce jours ou, fascinée, je l'avais vue éconduire un garçon comme si elle chassait une poussière de sa veste, je ne cessait de lui mander des conseils. Et ces conseils c'était révélés utiles, voir très utiles. J'avais même réussi à demander au garçon qui me plaisait de sortir avec moi. Un Première qui plus est. mais j'avais découvert que la seule chose qu'il attendait de moi c'était que j'ouvre les cuisses, nue, sur son lit. Comme j'avais dit non, il est allé voir ailleurs et je l'ai fichu à la porte. Et sans rougir ni bégayer, merci Lou ! Nous avions donc décidé de nous voir aujourd'hui parce que ça faisait longtemps et que j'avais besoins de nouveaux conseils. Mais cette fois pas pour envoyer paitre un prétendant, non, c'était pour briser les testicules en mille morceaux de mon pire ennemi et éventuellement voisin. Merlin. Rien que penser à lui me répugnais. Il me faisait vivre un enfer et ce depuis bien des années. heureusement c'était réciproque, je ne me laissait pas faire. Il s'en prenait toujours plein la face. Mais ça m'ennuyait désormais, je voulais qu'il arrête une fois pour toutes. Et c'est donc pour cette raison que je voulais voir Lou. enfin pas que, j'avais repéré un beau seconde, mais inabordable et bien trop courtisé. Elle pourrais m'aider, elle toujours accompagnée de milliers de regards masculins et agissant comme si de rien n'était. Elle me vendais du rêve.

Je tournais la tête et vis s'approcher une jolie fille, les longs cheveux châtains clair. elle me fit un beau sourire que je lui rendit. Ah, ma Lou, toujours aussi belle ! Ça faisait presque un mois que je ne l'avais pas vue, elle me manquait. Des fois j'espérai que nous étions de la même famille. En bref je l'adorais.Nous nous embrassâmes et je lui demandais, heureuse de la voir. Salut Lou ! Alors comment va mon mentor préféré ?

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